
En compagnie de plusieurs directeurs d’hôpital et de médecins spécialistes, une visite d'échanges et de partage a été effectuée pour s’inspirer du modèle hospitalier turque.
La DGES et sa délégation se sont entretenues avec les spécialistes turques sur les innovations apportées par la Turquie dans le domaine de la santé, notamment des infrastructures et des équipements.
D'autres sujets liés à la transplantation rénale, un domaine où la Turquie a enregistré des avancées notables a été évoqué.
À ce jour, le pays du Président ERDOGAN fait partie des leaders mondiaux avec plus de 3500 transplantations rénales annuelles.
En Turquie, la question de la transformation digitale est tout aussi importante en termes dans le domaine de la santé. Au cours des quinze dernières années, l'accès à l’offre de soins a été fortement facilité.
Au regard de telles avancées, des axes de partenariats entre les hôpitaux sénégalais et turques ont été identifiés et fait l'objet de discussions fructueuses.
Cet exercice de benchmarking a aussi permis la visite du plus grand hôpital de la Turquie, opérationnel durant la pandémie du coronavirus.
Au sein du complexe hospitalier Başakşehir Çam et Sakura, le patient a accès à toutes les commodités relatives à l’offre de soins, ainsi que d’autres besoins connexes, notamment des lieux de prières, centre de fitness, espaces de shopping, etc.
Cette structure de dernière génération représente pour les Turques le symbole de leur hégémonie mondiale dans le domaine de la santé.
Cette structure hospitalière, bâtie sur un terrain de presque 1.000.000 mètres carrés, dispose de 3 pistes d’hélicoptère, 92 blocs opératoires, avec une capacité de 2721 lits.
L’hôpital construit en 38 mois, reçoit jusqu’à 70.000 utilisateurs par jour et intègre également la mise aux normes face aux menaces sismiques.
À terme, 120.000 utilisateurs sont visés, avec l'arrivée du métro qui va desservir le complexe.