Ce plan a été présenté le même jour aux partenaires du ministère de la Santé et de l’Action sociale, au cours d’une cérémonie présidée par le secrétaire général du ministère, Ibrahima Wone.

"L’action sociale n’a jamais eu de plan stratégique du fait des changements institutionnels incessants avec toujours une politique principalement basée sur l’assistanat, alors qu’avec ce plan stratégique, la DGAS change totalement de paradigmes en développant une politique d’autonomisation des groupes vulnérables", a soutenu M. Wone.

Aussi ce plan va-t-il selon lui "contribuer à construire de manière participative un nouveau référentiel de politiques d’action sociale en cohérence avec le Code général des collectivités locales, le Programme national de développement sanitaire et sociale et le Plan Sénégal émergent (PSE)".

Cette initiative s’inscrit dans une perspective de mise en place de projets et programmes de protection sociale "plus inclusifs, visant l’automatisation des indigents et groupes vulnérables", a indiqué le SG du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

De ce point de vue, a souligné M. Wone, ce plan stratégique va permettre au ministère, à travers la DGAS, de répondre à l’exigence de bonne gouvernance et de communication en matière de formulation de politiques dans le domaine social.

Ces orientations déclinées par le Plan ont déjà fait l’objet d’un premier partage avec les autres acteurs du secteur social, les cibles, les responsables des services déconcentrés de l’action sociale, les élus locaux ainsi que d’autres partenaires spécifiques de la DGAS, en vue de sa validation, a signalé Coumba Wade, la directrice de la Protection sociale au niveau de cette structure.

Le même exercice a été reconduit à l’intention des partenaires, pour l’appropriation de ce document qui devrait désormais servir de cadre de référence à toutes les interventions relatives à la politique d’action sociale en direction des groups vulnérables, a-t-elle ajouté.

Les principaux axes du document offrent aux gouvernants, décideurs et aux politiques des "éclairages utiles sur l’évolution de l’environnement du secteur social et les stratégies de gestion de la demande sociale multiforme".

Ses grandes lignes portent sur l’actualisation ou la conception de textes juridiques et réglementaires régissant le secteur, le renforcement de l’ancrage institutionnel et des ressources allouées aux structures de l’action sociale, le renforcement du réseau partenarial et le renforcement du mécanisme de suivi-évaluation à travers un nouveau système d’information et de gestion.

Un plan stratégique de 84 milliards annoncé au profit de l’action sociale